Après le grand feu de 1900 qui rase le village de compagnie de Saint-Étienne, les environs de l’Anse-Saint-Étienne sont utilisés essentiellement par les cultivateurs du coin pour y faire paitre leurs animaux. Des scieries sont également installées sur place pour des courtes périodes de temps.
À l’époque, on accède à Saint-Étienne par un petit chemin de chevaux qui suit la rivière Saint-Étienne. Trois ponts en bois enjambent alors le cours d’eau tout au long de la descente, qui est beaucoup moins abrupte qu’avec le tracé actuel.
Cyprien Boudreault, dont la famille est l’une des premières à coloniser le hameau situé à l’entrée de l’Anse-Saint-Étienne, raconte que son père Joseph Boudreault avait un bail sur la ferme des Price pendant une vingtaine d’année et qu’il y bûche pendant quelques hivers dans les années 40. Ce dernier installe aussi une petite scierie portative sur la plage. Le bois scié est alors chargé avec des chevaux sur des bateaux avant d’être livré à destination.
Les chevaux, qui sont à cette époque surtout utilisés sur les chantiers d’hiver, passent l’essentiel de la belle saison en pâturage libre sur les plateaux occupés présentement par le Village-Vacances. L’Anse-Saint-Étienne redevient toutefois le lieu d’une activité intense dans les années 70, lorsque la municipalité devient propriétaire des terrains de la compagnie Price. Mais c’est là une autre histoire qui sera raconté une autre fois.
Source : Cyprien Boudreault
Crédit photo : Collection Jacinthe Houde
Cette chronique fait partie d’une série publiée dans le cadre du 30e anniversaire du Village-Vacances Petit-Saguenay. Pour en connaitre davantage sur l’histoire de l’Anse-Saint-Étienne et du Village-Vacances, consultez la page histoire de ce site!